12.11.2019
Relevant avec brio le challenge d’une reconversion professionnelle avec deux enfants en bas âge, Julie Dumont a rejoint la Clinique Valmont il y a bientôt 5 ans à l’issue de ses études d’ergothérapeute. Son rôle est de favoriser la mobilité et l'indépendance des personnes en situation de handicap. Et avec elle, on peut dire que ça bouge !
Véritable rayon de soleil dans le quotidien des patients, Julie Dumont a toujours eu pour vocation d’aider les autres et a longtemps travaillé en tant que professeur de sport adapté dans diverses institutions auprès d’enfants et d’adultes en situation de handicap. Mais lorsqu’elle quitte sa ville natale de Lyon pour suivre son mari en Haute-Savoie, les places fixes sont rares et les quelques heures de remplacement ne suffisent pas à assurer son avenir ni celui de sa future famille. A la naissance de sa première fille, elle recherche un métier proche de son identité lui permettant de s’épanouir et d’allier sa vie de famille et sa vie professionnelle… elle découvre alors la profession d’ergothérapeute. Enceinte de sa deuxième fille, et n’y croyant pas vraiment, elle se présente au concours d’entrée de la seule école romande offrant la filière ergothérapie : la HES-SO à Lausanne. Faisant partie du cercle restreint des candidats sélectionnés, Julie réalise alors, avec une certaine appréhension mais surtout beaucoup de motivation grâce au soutien de son entourage, que ses 4 ans de reconversion sont sur le point de débuter (une année propédeutique et trois ans d’école).
Durant la partie scolaire, Julie effectue son deuxième stage à la Clinique Valmont où elle y trouve son idéal de travail : « lors de ce stage je me suis découverte, je me suis épanouie et j’ai rencontré un fonctionnement, une collaboration et une équipe qui correspondaient à mes attentes ». A la fin de ses études, plusieurs raisons lui font choisir de rejoindre la Clinique de façon permanente ; elle mentionne tout d’abord le cadre de travail (la qualité des locaux, des prestations fournies aux patients, des moyens à disposition et de l’accès aux nouveautés thérapeutiques). Par ailleurs, les occasions régulières de formations internes et externes, les nombreux colloques interdisciplinaires, le temps à disposition pour les patients et l’esprit d’entraide qui règne au sein de cet établissement ont terminé de la convaincre. « Sans oublier la vue », ajoute-t-elle en rigolant!
Le sourire et la bonne humeur constituent justement la base des qualités relationnelles que doit posséder un ergothérapeute, à laquelle s’ajoutent l’écoute, la patience, l’empathie, la pluridisciplinarité et la capacité à motiver les patients en fonction de leur personnalité et de leurs besoins. D’autres qualités tant techniques, cognitives que manuelles sont également indispensables pour exercer ce métier. L’adaptation, l’imagination ainsi qu’une vision globale de la personne et de son environnement (autant physique que social) seront les clés de la réussite pour favoriser l’indépendance dans les activités quotidiennes des personnes et leur participation sociale.
Le retour à domicile en toute sécurité avec une qualité de vie optimale est d’ailleurs le but généralement recherché par les patients dont Julie s’occupe, qu’ils soient atteints de pathologies neurologiques (suite à un AVC ou une maladie) ou de troubles orthopédiques (suite à une opération ou une fracture). Les séances d’ergothérapie sont axées sur des exercices spécifiques visant à récupérer une ou plusieurs fonctions motrices et/ou cognitives, à maintenir des acquis et/ou à adapter les activités et l’environnement. Le but étant de faciliter leur participation à la société en permettant aux patients de reprendre part à leurs activités quotidiennes (loisirs, travail, école, vie du ménage et soins personnels). Quelle que soit la nature de leur séjour dans la clinique de réadaptation, les patients ont des séances individuelles régulières une à cinq fois par semaine, de quoi nouer des liens avec ces résidents qu’elle va côtoyer entre 2 semaines et 4 mois selon leur évolution.
« Après avoir accompagné les patients dans leur processus de réadaptation, constater leur progression est très valorisant. Les voir rentrer à domicile est très émouvant... pour eux, pour la famille et pour nous. »
Aujourd’hui Julie ne se verrait plus faire un autre métier et la transmission de sa passion lui tient particulièrement à cœur. Elle vient justement de terminer le CAS de praticienne formatrice afin d’encadrer au quotidien les étudiants dans leur formation d’ergothérapeute. Les patients et les étudiants ne sont pas les seuls à bénéficier de son énergie communicative puisqu’elle a créé avec plusieurs de ses collègues, un groupe s’occupant d’organiser des sorties pour les collaborateurs de la Clinique. De quoi continuer à favoriser cet esprit d’équipe qui lui avait tant plu lors de son stage !